Nos danses du Morvan

LA MORVANDELLE

 

Se danse en farandole. C'est l'hymne du Morvan.

 

 

LE BRANLE DU RAT

 

Ce branle est typique du Morvan. Son origine est inconnue.

Danse faite dans la chambre nuptiale avant l'arrivée des mariés. On frappe fort du pied pour chasser les rats qui pourraient être cachés sous le plancher.

 

 

LE BRANLE DES GUILLANÉS

 

C'est une complainte, ou mieux, une supplique qui a pour but d'apitoyer les gens, où le chanteur demande l'aumône. Il se chantait et se dansait à la porte de chaque maison pour fêter la nouvelle année. Guillanés vient probablement de «Gui de l'An neuf».

 

 

LE BRANLE DE LA CHÈVRE

 

A l'origine, toutes les danses étaient des branles. On connaît plusieurs versions de ce branle, dansées sur la même musique. Il est sensé représenter la charge furieuse d'une chèvre échappée de son enclos, envers une personnalité officielle visitant la région. Le rythme va s'accélérant et le petit doigt en l'air représente les cornes.

 

 

LE BRANLE DE GOULOUX

 

Ce branle évoque la traversée du ruisseau de Gouloux et du Caillot à leur confluent. En effet, si un pont enjambe bien le ruisseau de Gouloux, pour se rendre au moulin situé sur la rive gauche, il faut continuer à gué la traversée du Caillot au pied de la cascade en sautant de pierre en pierre.

 

 

LE BRANLE DES GARS DE LAVAULT

 

Branle de la région de Lavault qui se dansait après un banquet au cours de laquelle, les filles ont beaucoup de mal à faire danser leurs cavaliers quelque peu éméchés.

 

 

LE BRANLE DES VIEUX

 

Durant le bal de noce, alors que les jeunes se reposaient un peu, cette danse était réservée aux anciens qui rivalisaient de virtuosité. Elle montre qu'à tout âge, on peut toujours danser.

 

 

LA POLKA PIQUÉE SAUTÉE

 

Cette forme de polka est une des plus répandue. L'air sur lequel on la dansait traditionnellement se retrouve, avec un peu de variantes, en Bourbonnais, en Bresse et en Savoie. Les paroles peuvent varier, selon que le chant est galant ou bien encourage les piqueuses de «couvertes» à l'ouvrage.

C'est une danse très fatigante qui demande de très bons mollets.

 

 

LA VARSOVIENNE

 

C'est une mazurka «caractérisée par des mouvements saccadés, avec une pose toutes les quatre mesures». En Morvan, on la désigne encore sous le nom de Valse Vienne qui serait une déformation de valse de Vienne. Dansée au début du 19ème siècle, elle avait beaucoup de succès dans toutes les couches de la société.

C'est une parodie des danses de salons.

 

 

LA POLKA DU BALAI

 

Autrefois, cela consistait en une saynète destinée à juger si la jeune mariée serait une bonne épouse.

Maintenant, c'est une danse des jeunes mariés qui symbolise le nettoyage de la maison.

 

LA POLKA DES BÉBÉS

 

Scènes de la vie quotidienne où l'on se menace, se tire les oreilles, se gifle et se console comme on le ferait avec des bébés.

 

 

LE COTILLON VERT

 

La scottisch morvandelle est souvent valsée et, même lorsqu'elle est sautée, le pas glissé rappelle un peu la valse. Le cotillon vert est une scottisch double avec une deuxième partie en valse à trois temps. C'est une forme moderne du rigodon valsé. La tradition voulait que les filles à marier portent un cotillon vert.

 

 

LE PETIT BOSSU

 

Aussi appelé «la vieille scottisch». Le petit bossu était un musicien de la région d'Anost. Cette danse était pratiquée pendant les mariages où la coutume voulait que l'on invite un bossu, signe de bonheur futur.

 

 

LA BOURRÉE

C'est par habitude, en Morvan, qu'un air particulier ait été attribué à chaque type de bourrée. Cependant, toutes les bourrées, à deux, à trois, à quatre, droites, tournées ou carrées, ..., pour peu qu'elles soient à trois temps, peuvent être dansées indifféremment sur presque tous les airs. Réserver un air à un type de bourrée permet un accord parfait entre tous les danseurs.

 

 

LA BOURRÉE À DEUX

 

Cette bourrée, fort gracieuse, est souvent, à tort, confondue avec la bourrée droite.

L'affrontement y est moins marqué, laissant place à une poursuite obstinée.

 

 

LA BOURRÉE À TROIS

 

Soit que les guerres du Premier Empire décimèrent nos gars, ou que deux beaux brins de filles fassent hésiter l'unique prétendant, la bourrée à trois, où s'affrontent deux filles pour un gars, est une des plus spectaculaires de nos danses.

 

 

LA BOURRÉE À QUATRE TOURNÉE

 

Cette bourrée débute par une poursuite entre deux couples mêlés et se termine l'affrontement des rivaux qui défendent, hommes ou femmes, leur partenaire. Elle s'exécute entièrement en pas de bourrée et non de valse, pour la poursuite tournée. Les danseurs conservent une grande sobriété de gestes. Pas de bras levés, ni de claquements de doigts. Les cavaliers gardent les bras ballants alors que les cavalières tiennent leurs jupes.

 

 

LA BOURRÉE À HUIT

 

Danse traditionnelle.

 

 

LA BOURRÉE DROITE

 

La bourrée est sans conteste la plus belle de nos danses et la danser procure un plaisir incomparable. Si elle revêtit parfois la forme binaire, la bourrée morvandelle est aujourd'hui ternaire. Elle doit être dansée avec gravité et une grande sobriété de gestes. Pas de bras levés ni de claquements de doigts. Le pas doit être un peu lourd, pied d'appui bien à plat.

Notons enfin que nos anciens la dansaient souvent sans leurs sabots.

 

 

LA BOURRÉE VALSÉE D'ARLEUF

 

Cette danse doit être considérée comme une variante de la bourrée, tout aussi bien que de la valse. On dit souvent qu'elle est due à l'engouement des morvandiaux pour la bourrée qui ne purent s'empêcher d'en interpréter quelques mesures dans cette nouvelle danse que fut la valse au 19ème siècle.

 

 

LA PETITE VESTE ROUGE

 

C'est une bourrée dansée sous la forme d'une ronde, d'où son nom de bourrée ronde. Elle montre de manière assez naïve le bonheur de danser.

 

 

LA BOURRÉE DES GRANDES POTERIES

 

Elle est exécutée dans une sorte de « ronde », les hommes virevoltant sur eux même et autour d'eux, donnant une idée approximative de la manière dont le «tour» du potier peut travailler.

 

 

LA BOURRÉE DES GARS

 

Chacun des garçons est muni d'un long bâton. C'est une chorégraphie sur l'un des airs les plus anciens, dans laquelle nous pouvons voir une réponse «macho» à la danse de filles, les garçons se défiant les uns les autres et faisant un simulacre d'assaut, une sorte de faux combat dans lequel ils montrent leur force et leur virilité, faisant retentir leurs bâtons dans des chocs les plus bruyants possibles.

 

 

LA POLKA À LOUIS

 

Polka simple sur un air traditionnel qui est dansée en «sortie» de scène.

 

 

LA GIGUE

 

La gigue dansée actuellement en Morvan est bien différente de celle pratiquée au 17ème siècle dont elle n'a conservé que le lancé de jambe d'une de ses multiples figures d'alors. C'est vraisemblablement la seconde moitié du 19ème siècle qui lui donna cet air de polka que nous lui connaissons.

C'est une danse où l'on gigote de la jambe et du pied.